Déjà en avril 2009, je mettais en garde sur ce même blog de la dérive de certains forums animés par de faux clients de Demeures du Nord qui, en réalité, n’étaient finalement pour la plupart que des commerciaux de constructeurs « concurrents » n’hésitant pas à dresser un tableau noir de leur construction totalement imaginaire !
La méthode est simple : ceux-ci se permettent de s’infiltrer sous de faux pseudos et ainsi dénigrer à loisir notre société en faisant croire qu’ils sont des clients mécontents de Demeures du Nord… Aussi malhonnête que facile !
Aujourd’hui , 5 ans plus tard, cela continue régulièrement…
Et nous devons régulièrement lutter par voie juridique contre ces pratiques calomnieuses, crapuleuses !
Imaginez seulement, que l’on retrouve même régulièrement sur l’un des forums sur la construction certains mêmes pseudos utilisé il y a… 4 ou 5 ans !
Force est de constater que ce phénomène s’est amplifié et étendu à tous les types de forums qui permettent l’anonymat des propos, donc, permettent tout !
Les plus célèbres forums où l’on ne sait plus ce qui est vrai ou non ce sont par exemple : Tripadvisor, Yelp, Faire Construire, ou encore hôtels.com, etc…
Au point que ces forums sont de moins en moins consultés compte tenu de ce climat de dénigrement et de délations.
Un exemple parmi de nombreux autres :
Le groupe hôtelier Accor a mis à pied en fin 2013, le directeur de la communication de son entité australienne. Motif ? Il s’est aperçu que l’homme publiait depuis 2006 de faux avis sur Tripadvisor dans le but de dénigrer ses concurrents. Embarras comparable chez Samsung à Taiwan. La FairTrade Commission (l’autorité locale de la concurrence) menace de condamner l’industriel à 25 millions de dollars taiwanais d’amende (650 000 euros environ) parce qu’il avait demandé à des étudiants locaux de brocarder les téléphones du rival HTC sur leurs comptes Facebook.
Piteux, le constructeur pris en faute a annoncé qu’il renonçait officiellement à toute activité marketing basée sur la publication de commentaires anonymes. Pour deux cas révélés au grand jour, combien passent encore inaperçus ? Le recours aux faux avis pour vanter sa marque ou dénigrer celle d’un rival sur le Web est une pratique mondiale.
Heureusement, le public croit de moins en moins à ces forums : pour la troisième année consécutive, Testntrust, premier comparateur de satisfaction, publie son Baromètre des faux avis de consommateurs réalisé par Easypanel qui est sans appel ! Il semblerait en effet que le doute s’installe dans l’esprit des français qui ne sont désormais plus que 19% à « toujours » consulter les avis, contre 24% en 2010 lors de la première étude. Rassurant…
Les Pouvoirs Publics s’intéressent enfin à ce fléau !
La DGCCRF, Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, a récemment conduit une importante enquête visant à une enquête sur la problématique de la « lutte contre les faux avis de consommateurs ».
Celle-ci s’est déroulée dans le cadre du « plan d’action pour une croissance équilibrée du commerce en ligne respectueuse du consommateur et des professionnels », à l’initiative de Frédéric Lefebvre, le secrétaire d’Etat chargé du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et moyennes entreprises, du Tourisme, des Services, des Professions libérales et de la Consommation.
Les deux principaux axes examinés par la DGGCCRF (via le centre de surveillance du commerce électronique) :
•Identifier les prestataires de services et de marketing susceptibles de proposer un service de publication massive de faux avis
•Vérifier auprès des gestionnaires de sites (voyagistes et comparateurs de prix), les méthodologies de contrôle de l’impartialité des avis et d’identification des faux avis (origine, intention et finalité)
•Examiner les relations contractuelles de blogs bénéficiant d’une audience nationale avec leurs annonceurs, et évaluer les incidences sur les conseils d’achat donnés. à documenter des dossiers pour « pratiques commerciales trompeuses », susceptibles d’être envoyés devant les tribunaux.
Ce que dit la loi :
La pratique des faux avis est notamment visée par plusieurs articles du Code de la consommation en France :
Article 121-1 (livre 1er, « Information des consommateurs et formation des contrats »). Selon une des dispositions de cet article : une pratique commerciale est qualifiée de trompeuse « lorsqu’elle repose sur des allégations, indications ou présentations fausses ou de nature à induire en erreur » sur plusieurs éléments, dont « l’identité, les qualités, les aptitudes et les droits du professionnel ».
La loi Chatel de 2008 a renforcé les sanctions prévues contre les entreprises impliquées dans des « pratiques commerciales trompeuses ».
Les articles 121-2 à 121-7 du Code de la consommation prévoient, quant à eux, que la pratique commerciale trompeuse est punie d’un emprisonnement de deux ans au plus et d’une amende de 37 500 euros au plus, cette amende pouvant être portée à 50 % des dépenses de la publicité ou de la pratique constituant le délit.
La directive européenne du 11 mai 2005 – n°2005/29 énumère une trentaine de « pratiques commerciales déloyales des entreprises vis-à-vis des consommateurs dans le marché intérieur », que les pays membres doivent combattre.
Parmi ces pratiques, deux d’entre elles font référence aux faux avis de consommateurs publiés sur internet
« Utiliser un contenu rédactionnel dans les médias pour faire la promotion d’un produit, alors que le professionnel a financé celle-ci lui-même, sans l’indiquer clairement dans le contenu ou à l’aide d’images ou de sons clairement identifiables par le consommateur (publireportage) »
« Se présenter faussement comme un consommateur »
Demeures du Nord a déjà fait appel à plusieurs reprises aux tribunaux pour lutter avec succès contre certains de ces « Faux Clients » souvent représentés sous anonymat par des représentants de société concurrentes !
Qu’ils sachent bien que je continuerai à être inflexible par rapport à ces actions que je considère comme une grave tromperie auprès du public et une escroquerie sans nom vis-à-vis de Demeures du Nord ! Nous continuerons à attaquer autant la société en question que son représentant qui agit sur son compte ou un autre !
Qu’ils sachent enfin que s’ils n’affichent pas leur adresse internet, une adresse IP y est automatiquement enregistrée et donne très rapidement le nom, l’adresse, de celui qui a écrit ces fausses affirmations !
Imaginez- la suite….
Les dérives d’un internet qui ne s’est pas vu grandir si vite et n’a pas su s’auto-protéger. Plus encore en période de crise…