L’une des importantes expositions de la rentrée sera, comme il l’est souvent lorsqu’il s’agit d’art moderne et
contemporain, présentée par La Galerie Dorval à Lille.
Bien qu’habitués à exposer régulièrement de célèbres artistes de l’après-guerre (Vasarely, Kijno, Manessier,
Herbin, Pignon, Estève et bien d’autres,) Caroline et Régis Dorval aiment parfois proposer au public certains artistes moins connus sans doute, mais qui mériteraient pour la qualité de leur œuvre
de s’intégrer sans complexe dans les plus belles collections d’art contemporain !
Cette fois donc, il s’agit de André Nadal, oeuvre déjà renommée dans « les milieux professionnels de l’art
».
Je trouve en tout cas son travail unique bien-sûr, mais ayant la capacité rare de transformer une œuvre
immensément technique comme celle d’un virtuose en une œuvre qui a su transmettre en finalité une belle émotion !
Je me souviens de ces mots qu’avait déclaré un jour Victor Vasarely : « L’art est artificiel et point
naturel : créer, ce n’est pas imiter la nature, mais égaler celle-ci et même la dépasser par une invention, dont seule l’homme est capable parmi les vivants. »
André Nadal nous invite ici de fière manière à nous faire découvrir une subtile invention !
Sachez en outre qu’il est né en 1952 nous raconte Régis Dorval.
Après un diplôme de dessinateur industriel, André Nadal devient élève des Beaux-Arts de Perpignan.
En 1983 il décide d’abandonner le dessin industriel pour se consacrer uniquement à la peinture.
D’abord intéressé par l’exploration de la monochromie, depuis six ans il travaille exclusivement sur le noir et
le trait.
Ses compositions, dynamiques, et le plus souvent en trois dimensions, créent une émotion nouvelle : vertige et
fascination pour une œuvre d’une virtuosité technique rarissime dans la peinture d’aujourd’hui.
Régis Dorval, après m’avoir résumé succinctement ce parcours de André Nadal, évoque cette citation de Franck
Kafka dans un de ses carnets, résumant ce que fut sa vie en cette formule saisissante : « je ne suis que littérature et ne veux rien être d’autre ».
Il rajoute à cette évocation : « La vie de Nadal n’est que peinture… »
Du 27 septembre au 3 novembre
Galerie Dorval
27 bd Liberté Lille
03.20.54.90.05
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