Cette expérience architecturale conçue par Jakub Szczesny, assisté plus tard par l’écrivain israélien
Etgar Keret, va devenir à mon avis, un véritable icône à Varsovie !
Dans mon précédent billet, je vous parlais d’une maison d’une façade de 150 mètres…
Aujourd’hui parlons donc d’une largeur de… 1,22 m à son endroit le plus large, et 72 cm au plus étroit ! Une largeur moyenne de 97 cm !
Alors, doit-on parler d’une habitation pour cette construction prise entre 2 immenses bâtiments
?
A vous de juger !
C’est en tout cas une maison pour un unique habitant.
Bécaud disait : « La solitude, ça n’existe pas… » Cette fois j’en doute un peu…
Jakub Szczesny nous raconte : «J’ai commencé à penser à qui pourrait y vivre. Cela devait être une personne
qui voudrait être un ermite, quelqu’un qui aimerait passer du temps seul à faire quelque chose, mais quoi faire? »
Il continue : «Il faut un sens de l’humour, vous ne pouvez pas rester longtemps dans un endroit comme celui-ci !»
En tout cas, ce qui fut un concept artistique au début, devint réalité quelques temps plus tard.
Coincée dans une crevasse entre 2 bâtiments, « La Maison Keret » accueille son locataire unique et solitaire, comme vont se nicher certains oiseaux
lointains, dans la faille étroite d’immenses rochers…
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